Les fleurs sont ce que je préfère dessiner. Tout a commencé sur les bancs de l’école, où je dessinais de façon mécanique des pâquerettes dans les marges de mes cahiers, en écoutant les cours et en m’interrompant pour prendre des notes. Contrairement à ce que l’on peut penser, cela me permettait de me concentrer.

Entrée dans la vie active, j’ai continué ces « dessins automatiques », pendant les réunions, les appels téléphoniques, les visios… et encore aujourd’hui, il m’arrive régulièrement de noircir quelques coins de pages. En grandissant, au delà d’un outil de concentration, ces gribouillages m’ont aussi aidée à canaliser le stress que je pouvais ressentir dans certaines situations et ils ont donc pris naturellement une dimension cathartique.

Donc quand je décide de prendre le temps, mes feutres et mes carnets, ce sont évidemment des fleurs que je choisis d’illustrer, parfois inspirées du réel, parfois sorties de mon imagination. Toujours à la main, toujours en noir & blanc (petite exception pour une expérimentation d’illustration trompe-l’œil).

Travail personnel.
Illustrations réalisées à l’encre de Chine et à la pointe calibrée.